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| Sestri Levante |
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Dimanche 7 Septembre
Hier soir, nous avons fait étape à l'Hôtel Mignon à Chiavari.
L'hôtel est propre, dispose d'un parking moto fermé, le personnel est accueillant, ce n'est pas un palace mais remplit
son rôle d'étape.
On nous conseille un pizerria près du port, à 10 mn à pied, et près de la grande promenade où se donne un cours de zumba.
Je relève le col de mon polo pour faire couleur locale.
Ce matin, départ vers Sestri Levante pour avoir le point de vue sur la baie.
On prend la route côtière qui longe la voie ferrée et la plage, on ne voit rien.
On arrive sur Sestri avec un beau point de vue sur la plage de sable gris.
On longe la promenade plantée de palmiers.
On arrive au promontoire d'où on voit la baie mais déjà noyée dans les brumes du matin.
On prend l'autoroute pour continuer le trajet. Parlons en:
C'est une autoroute de montagne: un tunnel, 200 m à ciel ouvert, un autre tunnel de longueur variable (200 à 1500m).
La partie à ciel ouvert est souvent sur un pont qui enjambe une vallé profonde, au fond la mer.
Cela dure pendant 50 km, puis on rentre dans la plaine.
Nous retrouvons une autoroute à 2 voies, limitée à 130 km/h
C'est le week-end, il n'y a aucun poids lourd et pourtant nous sommes à proximité des ports de Gênes et Livourne.
Par contre le trafic des voitures particulières déboule.
La voie de droite est pour les usagers qui roulent de 90 à 120.
La voie de gauche est pour ceux qui roulent à 130 minimum.
Si on reste sur cette voie à 125, ça double par la droite sans vergogne.
C'est mieux que la route côtière à 30 à l'heure qui borde la voie ferrée.
On passe Carrare, en contrebas de la route des portiques pour soulever des charges: des containers ?
Non des blocs de marbre de plusieurs tonnes.
Au bout d'un moment, on sort et on va à la plage de Viareggio, sinon on arrive à l'hôtel pour 13h.
Viareggio est grosse station balnéaire, plage de sable blanc, piquetée de parasols.
En bordure des palaces dont le Principe de Piemonti dont le tarif pour une nuit va de 220€ (vue sur la colline)
à 1000€ (suite de 3 chambres avec vue sur la mer).
Après le déjeuner, on reprend l'autoroute; déjà se dessinent les premiers paysages toscans: village perché sur des collines
piquetées de cyprès.
Parlant de cyprès, j'ai remarqué que les jardineries en proposent en pot, déjà grandets de 5 mètres: passez la commande.
A une pause fraîcheur, on rencontre un motard français, lesté d'un sac à dos de 20 kg, qui pilote une sportive ducati (750 cc).
Il a quitté le Gard ce matin et fonce comme un malade vers la Calabre: il a fait des pointes à 180 km:h !
Il nous doublera un peu plus tard à 150.
On entre dans le Chianti par une petite route qui tourne dans tous les sens. Régulièrement des panneaux invitent à mettre les chaînes
en cas de chute de neige. Surpenant !
L'hôtel est au bout d'une piste caillouteuse de 1 km, sinueuse et en pente. Les GS sont faites pour ça !
Ceux qui ont connu le gîte d'Ardèche, c'est bien pire que ça.
L'hôtel est à la hauteur du catalogue, douche avec jets de massage, piscine.
A demain pour notre première aventure. Quelques photos de l'hôtel
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